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DE CORA PEARL

somme : c’était un peu mon avis, et beaucoup, celui de ce pauvre Adrien. — En tout cas, c’est Lassema qui n’aurait pas été satisfait !!!

Le lendemain, Marut père m’envoyait une montre en or avec mon chiffre, et, quelque temps après, un service en argent. Quant au fils, il payait en promesses. Bien qu’il fût sans un rouge liard, il m’avait fait un acte de donation de deux cent mille francs, pour le jour de son mariage. Huit jours avant que le mariage n’eût lieu, j’ai déchiré l’acte et le lui ai renvoyé, avec mes souhaits. C’est sa femme qui m’a remerciée par Léon Marut. De lui rien. Pour beaucoup, le silence vaut de l’or. Il n’a pas desserré les dents. Et nous avons été quittes.

Le duc Citron avec qui je suis restée assez longtemps, s’est montré pour moi très généreux. J’ai de lui un magnifique collier de perles. Voici la lettre qu’il m’écrivait au sujet de ce riche cadeau :