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VII

MES LIAISONS À PARIS : D’AMÉNARD. — LASSEMA. — ADRIEN MARUT. — UN SOUPER APRÈS LE BAL : MARUT PÈRE ET MARUT FILS. — UNE MONTRE ACCEPTÉE, UNE DONATION DÉCHIRÉE. — LE DUC CITRON.


La première connaissance que je fis en France, fut celle d’un marin, d’Aménard. Pas d’argent, mais des récits de voyages !… Mon Dieu ! qu’il eût fait l’affaire de bonne maman ! — Mais avait-elle à vingt ans les mêmes goûts qu’à soixante ?… Il voulait m’emmener au Petchili. C’était loin. Lui, tendre et aimable : il jurait de m’épouser au retour ! Je lui promettais de l’attendre. Il parut touché de l’intention, mais, le marin,