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XXXIII

GONTRAN DE CÉDAR. — COMMENT IL EN USAIT AVEC UN PHILOLOGUE. — JALOUSIE DE LA COMTESSE DE MORGANE. — QUINZE JOURS D’ATTENTE. — MA VISITE AU CHÂTEAU DE MENON, PRÈS DE PARIS. — À CACHE-CACHE. — BRONCHITE FINALE.


Le vicomte Gontran de Cédar avait un faible pour les grands crus. L’inconvénient qui résultait pour lui de cette tendance, était de s’endormir au milieu de la conversation. Les efforts d’attention auxquels il se livrait pour en reprendre le fil, considérablement dévidé, me donnèrent plus d’une fois à rire. Ses amis lui connaissaient ce travers, dont il parvint à se corriger complètement, fait assez rare pour qu’il vaille la peine qu’on l’en-