— Cora ! Pas possible ! ou demeures-tu donc Cora ? C’est moi qui ai regretté ce qui t’était arrivé ! Vrai ! quand j’ai su par le journal que Cora Pearl avait été expulsée !…
— Mais malheureuse ! c’est toi qui travailles à mon expulsion, qui signes ma feuille de route, qui la paraphes, qui l’apostilles !
Oh ! les imprudents amis ! Mieux vaudrait un sage commissaire !
Il ne fallait pas songer à demeurer plus longtemps à Nice.
« Eh bien ! me dis-je, passons à Milan ! »
Et me voilà rebouclant mes malles, mais, cette fois, par exemple, ne les laissant pas à la consigne.
Or, voici qu’à peine arrivée à Milan, je fais comme Aline Corbin, de récente et désagréable mémoire, je lis le journal. Qu’est-ce que j’y vois ? Que le duc Jean vient d’arriver dans la ville. — Quelle coïncidence ! Décidément, j’avais été bien inspirée ! Cela ne m’était pas habituel. Je pardonnai à ma terrible amie son bavardage. Sans sa rencontre j’au-