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XXIII
UN VRAI COMTE ARABE : KHADIL-BEY. — SA MAGNIFICENCE, SA DÉLICATESSE. — GRAND DÎNER : BARRU DEMANDE DU VINAIGRE. — RÉSÉDA CHANTE. — UNE ÉTOILE DE DIAMANT. — T’EN N’AURAS PAS L’ÉTRENNE !
Un des hommes les plus extraordinaires à mon avis, fut le vieux Khadil-bey. Il m’apparaissait comme un personnage des Mille et une Nuits. Son hôtel était splendide. Toutes les merveilles de l’Orient s’y rencontraient. Une serre féerique, des appartements enchantés. Il recevait, au printemps dans son salon ; l’hiver dans son jardin. Pas un objet chez lui qui ne réveillât un souvenir, pas un