Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/178

Cette page a été validée par deux contributeurs.
175
DE CORA PEARL

grand plaisir, et j’ai regardé ta jolie frimousse. Celle en robe blanche surtout est charmante. Elles sont arrivées dans un bon moment, je suis d’une humeur de chien, ayant encore attrapé des fièvres en Corse. Je me soigne et espère qu’elles vont disparaître grâce au bon air. Au fond, j’ai grande envie de faire une course à Paris. Je te félicite de voir le brave S… C’est un des amis que j’aime le mieux, et que je vois avec le plus de plaisir ! Aussi, si je viens, on dînera et jouera au billard. À propos ! Où as-tu mis le billard ? Au rez-de-chaussée, je suppose ? Je t’embrasse fort. Ne dis à personne que tu as de mes nouvelles, je t’en prie. »

Dieppe, 1873.

« J’ai changé un peu mes projets. Il était difficile de rester à L’île de Wight pendant la grande revue : mon yacht attirait trop l’attention. Je me suis décidé à venir ici, où je te propose de venir passer deux ou trois jours. Les environs sont jolis : il n’y a pas encore beaucoup de monde, et j’espère qu’avec de la prudence, nous ne serons pas trop gênés. Il ne