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DE CORA PEARL

grande joie : viens le voir souvent, pour t’assurer où il est. Sais-tu que tu écris des mots charmants ? J’aurais voulu te dire tout cela, t’embrasser !

» Ta lettre n’est toujours pas retrouvée. Il est vrai que celles de l’avenir me préoccupent encore plus que celles du passé. Souvent le temps est long, ma belle perle bouclée, quand te verrai-je ? Tu sais ce qui t’attend quand tu viendras. Tout dépend de toi. »

11 juillet 1873.

« Enfin, ma belle Pearl, j’ai eu de tes nouvelles. Je ne t’ai pas répondu de suite, ne pensant pas que ton retour pût être fixé à jour fixe. De Paris, où j’ai passé trois semaines, et où je suis libre d’aller enfin, je ne t’ai pas écrit, ne sachant pas où tu étais. Je suis charmé que ton voyage t’ait amusée ; j’espère qu’il t’aura été profitable à tous les points de vue. Que comptes-tu faire ? rentrer à Paris ? À Maisons ? Ou voyager encore ? Peut-être mes affaires me forceront à faire une course en France bientôt. Écris-moi donc