tendre que l’ouragan actuel passe. Il faut du calme et de la patience, et attendre. Cela ne peut être long. Écris-moi souvent et donne ton adresse exactement……
» Je suis bien pauvre, très navré, mais nullement abattu. Je souffre pour le pays, bien plus que pour moi ! Qu’importe après tout pour soi ! la vie est peu de chose ; mais il faut lutter tant que c’est possible. Espérons toujours en des temps meilleurs. Écris-moi je t’embrasse très fort. »
« As-tu pu sauver tes affaires ?
» Les nouvelles de Paris ne sont pas bonnes. Je crains des complications et des troubles avant l’hiver. Mets tes affaires à l’abri, si tu peux. C’est prudent. Écris-moi. Cela n’ira plus longtemps en calme chez moi. »
« Je sais combien tes affaires te tourmentent et je crains que tu ne fasses pas ce qu’il faut pour en sortir. Un peu de sagesse, ne serait-ce que de moins dépenser ! Aujourd’hui tout