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DE CORA PEARL

Tu veux venir pour me quitter une heure après et nous retrouver dans une situation impossible ! Hier je suis rentré derrière toi. C’est une bêtise de mes valets de chambre qui n’ont pas trouvé la clef. Eh bien, pense un peu à moi aussi. Viens, si tu es décidée, quand tu voudras. Mais jusque-là, je t’en prie, ne continuons pas une situation humiliante, presque ridicule pour tous. Je t’aime et t’attends ; quand tu le voudras bien. »

À ma seconde visite au palais, le nom de de Rouvray fut mis en effet sur le tapis. — Je recevais chez moi beaucoup trop de monde. Passe pour autrefois : il n’est pas mauvais de se créer des relations ; mais quand les relations sont nouées, quand surtout elles sont connues ; quand on voit certains personnages, quand… quand… Enfin, il fallait opter entre la petite porte et l’escalier dérobé de « la grande demeure » — (plus tard j’entrai sans inconvénient dans le salon) — et l’hôtel plus modeste, mais très aristocratiquement coté, l’hôtel privé où je n’allais pas, mais que son proprié-