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. téler & une voiture comme des brates pour trainet tin:‘homme. Un pareil acte montrait que le peuple in’avait pas fait beaucoup de progrés , et qu'il était encore dans les langes de Vigrorance et du pré= jugé. ; Les patriotes de Bapaume avaient accompagnd Robespierre jusqu’a Arras. Il se mélérent a la foule, et lui firent cortége avec elle jusqu’a soni habitation. Mille bravos, mille applaudissemens retentissaient 4 ses oreilles; partout il était salué des cris de Vive Robespierre ! vive le défenseur du peuple ! Les rues qu'il devait traverser avaient été spontanément illumindes. Ces démonstrations si flattenses, que tant d’autres auraient recher- chées avidement, et auraient fait‘naitre au besoin, mon frére aurait voulu s’y soustraire; c’était dans cette intention qu'il m/’avait pri¢e, en m’annon- cant son arrivée, de n’en parler a personne. Ses ennemis toutefois lui firent un crime de cette réception; ils lui reprochérent de s’étre Iaissé - féter: pouvait-il faire autrement? et ne voit-on pas percer dans leurs reproches la haine aveugle et jalouse qui les dévorait.

Maximilien resta fort peu de temps a Arras. Il alla goiter les douceurs du repos dans une cam- pagne des environs, si l'on peut appeler repos Yétat de travail intélectuel ob se trouvait con-