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efforts. Sa vie privée n’est qu'un reflet de'sa vie publique. Point d’intrigues, aucune complication de détails. H est dans son intériear comme ‘il ‘est sur les bancs de la Constituante et de la Conven- tion; c'est une-scéne qui n’a ni rideau, ni cou- lisses, et ot les acteurs 8’habillent et se déshabil- lent en présence des spectateurs. ‘

Ceux donc qui s’attendent a des révdlations de ma part sur les actes de mon frére Maximilien seront hien trompés dans leur attente. Que pour- rais-je leur dire? Il pensait tout haut a la tribune des deux assemblées dont il fut successivement membre; et ce qu’il ne disait pas a la tribune de Ja Constituante ou de la Convention, il le d isait a celles des Jacobins; ce qu'il ne disait pas ver- balement, il l’écrivait et le publiait. C’est ainsi qu'il a fait paraitre en 1992 un journal intitulé: le Défenseur de la Constitution , ou il a dépost le fruit de ses longues médiations.

Lorsque l’Assembkée constituante eut été trans-~ férée de Versailles. & Paris, aprés les événemens des 5 et 6 octobre, Maximilien prit, de moitié avec un jeune homme de ses amis qu'il aimait beaucoup, un appartement fort modeste rue Sain- tonge, au Marais, Ce jeune homme avait des oc- cupations qui lobligeaient 4 sortir de grand ma- tin, et qui le retenaient dehors fort. tard, en sorte —