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Je.n’ai pas encore parlé de mon frére Augustin; on comprendra facilement pourquoi: Augustin resta au collége Louis-le-Grand aussi long-temps que Maximilien, et ne revint par conséquent a Arras que peu d’années avant la révolation. Au- gustin au dire de toutes les personnes qui le con- nurent, avait: plus de talens naturels que Maxi- miljen ; la nature sétait montré 4 son égard plus prodigue deé:ses dons ; mais il’ avait moins d’ap- titude au travail que mon frére aind; ‘Pétude n’avait pas pour lui autant d’attraits.. Maximilien et moi, nous lui reprochions souvent ses gots oisifs ; nous l’exhortionsa se créer des occupations ; quelquefois nos mercuriales faisaient ‘rentrer Augustin en lui méme ; il se mettait 4 travailler avec une ardeur trop vive pour qu'elle fat dura- ble ; renfermé dans sa chambre, il passait plu- sieurs joursau milieu des livres; mais il ne pouvait supporter long-tenips cette contrainte. Je dois le dire , au'surplus, malgré les petites dissensions que nous eiimes ensemble par la suite, et dont j je parlerai quand ilen sera temps, mon frér- Au- gustin etait bon et sengible , son coeur était taillé sur le modéle de celui de Maximilien, et sans les propos de quelques fermmes que je nommerai , :la borine harmonie 1 "aurait pas cessé un seul instant de régner entre nous. aa

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