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Fosseux se distingua surtout par des vers fort mé-

diocres, dans lesquels il donna a mon frére des éloges sur ses vertus , lui qui plus tard deyait pas- ser dans les rangs de ceux, qui niaient ces mémes vertus. J’ai conservé une copie des vers de M. de Fosseux (1). |

Mon frére faisait partie de la société des Rosatis compos¢e de savans, de magistrats, de militaires, etc., tous litérateuws, ou amateurs. des lettres et des arts. Cette Soeict¢ avait des réunions 4 jours fixes, ot on lisait des quvrages de tous les genres , et ot deg discussions littéraires s’engageaient. C’était une féte quand on admettait un nouveau membre ;,. le récipiendaire faisait un discours , un des membres lui répondait » et la féte se Llerminait par un gai repas oli régnaient la franchise et la cordialité. Le jour ou mon frére. fut regu dans la Société des Rosatis , il i im provisa | une chanson en trois couplets >» ‘qui fut viyement applaudie. J'ai encore une copie, de. celle chanson. » écrite de la main de mon frére (2). |

M aximilien | fut également repu membre de l’ Académie d’Arras dont Ja_plupart des membres faisaient partie de la Société, des Rosatis.

“(1) Voin aux Pidges justifioatives , me 3...

(2) Cette copie est maintenant entre mes mains, Je la publie & la fin de ces mém¢ires. (Fo oir aux Pieces Justifi- Catives , u° 4. ) iL a % we

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