Page:Mémoires de Charlotte Robespierre sur ses deux frères.djvu/69

Cette page n’a pas encore été corrigée

— 64— avait pact.sé avec les oppressears du peuple (1). Maximilien concourutencore une fois ; l’ Académie d’Amiens avait misau concours l'Eloge de Gresset; mon frére enyoya un discours qui n’obtint qu’une mention honorable , la seule qui fut donnée, car

a

Je prix ne fut décerné a aucun des concurrens. Lorsque son discours eut été livré a l’impression, il en envoya un exemplaire a chacun de ses amis , qui le remerciérent en prose et en vers. M. de

(1) A propos des Mémoires apSeryphes qui furent pu- Lliés en 1830, sous le nom de Robespierre, un journal fort obscur et fort digne de l’étre , L’Universel, eut la lacheté d’insulter 4 Charlotte Robespierre, en disant gu’elle avait trafiqué de ses souvenirs non effacés , et qu’clle avait ainsi mis les auteurs de ces Mémoires 2 méme de suppléer & ce que d’autrés’ biographes avaient omis, Charlotte Ro- hespierre écrivit 4 ce sujet une lettre sublime au rédacteur de l’Universel, qui ne V’inséra point, C’étay couronner une premiére lacheté par une lacheté nouvelle ; ou plutdt ¢’était reconnaitre tacitement yu’on avait menti, car fer- mer ses colonnes a une réclamation, c’est, de la part d’un journaliste de mauvaise foi, avouer que cette réclamation est sans repliqué, et qu’elle detruit l’assertion qui 1’a provoquée. Charlotte Robespierre me donna, il y a plus de deux ans, une copié de cette léttre , en me priant de ne Ja rendre publique qu’apreés sa mort. Je me suis conformé a son désir. C’est cette méme lettre qui a été publiée par la Revue Rétrospective. On la lira 4 la fin deces Mémoires, (FW oir aus pieces justificatives , n° 2.) L