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_53— ¢nergie, cette infexibilité :s’altiaient 4 une amé= nité de maniéres dont toutes les personnes qui le voyaient dans gon intérieur étaient enchantées. Je défie 4 quiconque a fréquenté Maximilien de dire. le contraire, Tous ceux qui ont eu-avec lui des rapports intimes, qui ont vu dans ces momens ou le cueur s'‘épanche et se montre tel qu'il est , conviendront que si personne n’a manié les rénes du gouvernement d’une main plus vigoureuse , personne aussi n’était plus doux et plus modéré dans la vie privée. Cansment expliquer cela ? c’est qu’a été d'une sensibilité exquise , il y avait chez lui des convictions profondes , et que lorsque ces convictions. parlaient elles étaient obéies. . L’amabilité. de mon frére auprés des femmes Jui captivait leur affection, Quelques unes, je crois, éprouvérent pour lui plus qu’un sentiment ordinaire. Une entre autres , mademoiselle Des- horties , Paima et en fut aimée. Le pére de cette jeune personne avait épousé en secondes noces une de.nos tantes ; ik avait d'un premier lit deux. fils et trois filles. Lorsque mon frére fut élu député aux Etats-Généraux, il courtisait mademoiselle Deshorties depuis deux ou trois ans. Plusieurs fois il avait été question de mariage, et trés proba- blement Maximilien, Paurait épousée, si le suf- - frage de ses eongitoyens ne -lavait enlevé aux