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de-Vane et-de Vexistence ‘de Dieu. Il-voulait que
cette: doctrine. consolante servit’ pour ainst dire
de portique au nquvel édifice social pour’ la cans-
truction duquel il rassomblait de. toutes ‘parts d@immenses matériaux. : mob tg, !. La célébration de la fétea Etre s supréme fut
le signal dy déchainement de 1a mauvaise Monta- . ‘gneicontre Ini. Ceux.qui: pour:se faire une idée ‘de’
cette haute selennité.ne.l’ont vue qu’a travers le
prigme des quolibets , des plaisanteries indécentes, que: les. corrompus- et. les’ immoraux ‘lancérent _ contre elle , ne la: connaissent point. Jésus aussi, lorsqu’on le traina au -supplice, fut Pobjet des , railleries et des injures d’une foule ignorante et
abrutie: qu’est-ee que cela prouve ? Sa
La féte & Etre supréme fut tout a-la fois’ un
premier pas ‘vers:'an systeme de réorganisation , ét un essai tenté par Robespierre pour juger de
ses collégues. Hl vit qu’a ‘exception d’uh ‘petit |
nombre de démocrates pars. , en téle desquels
marchait: le vertueux Saint-Just’ , tous étaient
contre lui, et contre les’ ‘principes. qui “il voulait
faire prévaloir. Alors, il pressentit qu’une bataille.
parlementaire entre les deux fractions de la Mon- tagne ¢ était inévitable ; ; ils’y prépara. Ses ennemis étaient maitres du gouvernement : il sen sépara, et passa un mois el demi foin des. afaires , médi-