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Fait trquver place dans un oflre de chases ainsi oorstitue ; ; elle résolut donc d ‘abattre Robespiert re,

Et la rupture. qui ne tarda pas a sopérer entre leg deux fractions de la Montagne » H’avait pas |

seulement pour cause Pimmoralité de l'une et la rigidité de principes de l’autre; elle psenait encore sa source dang une ‘divergence trés grave d’opi- nions, La portion impure de la Moniagne voulait la continuation indéfinie de la terreur , l’autre partion , et par rticuligrement Robespierre , voulait que les crises révolutionnaires qui depuis deux alis se guccédaient en France , fissent place a quel- que chose de régulier et de stable. Dans lor dre moral comme dans lordre maté« riel , rien n ‘exiotait plus de ce qui avait apparteny aFancien regime. Les eroyances religieuses avaient péri avec tout le reste. Un pareil état de choses ne pouvait étre qu ’essentiellément temporaire ; car » le moyen quune socidté puisse longtemps Vivre sans croyances , sans ordre, gans principes fixes et ‘permanents ? La fiévre révalutionnaire avait bien. pu pour un certain temps tenir lieu de ce

qui manquait aux ames, etremplir le vide effrayant, .

od elles: nageaient ; mais cette fidvre ne‘devuit pas

durer toujours , et. une fois éteinte , Pabsence.

totale de croyances, ‘menagait la société d’une subversion funeste. :