Page:Mémoires de Charlotte Robespierre sur ses deux frères.djvu/21

Cette page n’a pas encore été corrigée

/

Quand cette Convention fut élue, voila a qiidi .

tout le monde, et elle toute la premiére, croyait que se bornerait sa tache. Chacun pensait que le nouvel édifice constitutionnel une fois construit , la Convention se séparerait aprés avoir préalable- ment investi du pouvoir ceux qa’elle aurait jugés dignes de l’exercer, et que la session convention- nelle n’aurait que quelques mois de durée.

Les choses se passtrent différemment : le parti patricte, étroitement uni pour detruire, se frac- tionna en deux nouveaux partis aprés la victoire : Pun voulait que la révolution du 40 aout, faite

pour et par le peuple, profitat au peuple; lautre--

qu'il ne profitat qu’a une poignée dintrigans.

Ces deux partis se trouvérent en présence dans le sein dela Convention nationale, et, dés les pre- miéres séances, se firent une guerre d’extermina- tion. Je n’ai point l’intention d’écrire ici les hos-

tilités des Girondins et des Montagnards, je Dai -

fait autre part. Je ne veux que tracer une rapide esquisse des faits pour en tirer les conséquences. Aprés huit mois de luttes qui empéchérent la Convention de se livrer aux travaux législatifs qui faisaient objet de sa réunion, le parti giron- din succomba. Reprochera-t-on aux Montagnards

le sort quils firent subir aux Girondins vaincus? © Mais je demanderai quel sort eit été réservé aux .

4 ‘ ot « G

— ee

|