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Je recevrai done de celui qui veut bien avole pour moi les sentimens d’un fils, que je regarde comme fel, et pour lequel j’avais tant d'affection, je recevrai, non pas seulement ayec reconnais- sance, c’est une chose toute naturelle, mais ave plaisir, Recevoir avee plaisir! ce mot renferme tout, je crois que vous serez content de moi.

  • [lL me vient quelques pensées dont il faut bien,

non ami que je vous fasse part. Le bien dont vous voulez bien me faire jouir vous coutera deg peines,

du trayail, des veilles peut-étre , enfin des priva-

tions, et je vous demande si le coeur d’une mére

n’éprouve rien de faire ces réflexions? Néanmoins,

je ne m’en dédis pas ; votre on, vous neme refu-

serez pas, m'en a oté les moyens, car il est irré- sistible; Oh! combien mes freres- vous eussent aime! ,

Adica. Recevez mes amitids pour toute votre

famille, qui est mienne. ;

so RosespiErre.

Mille choses obligeantes ‘de la part de maces

_mioisolle Mathon.

“es . - ai