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exiler jusqu’a ce qu'il eit. été purgé des membres

qui ne pensaient pascomme lui. ss >) La féte a*]Etre. supréme, dont mon frére ainé avait) été pour ainsi direl’auteur , lame, l’ordon- nateur, et qui- montrait qu'il voulait fouder ta _républiquefsur la morale, et la morale sur l’idée — - consolante de l’existence de Dieu et de Vimmor- talité de?l’ame, cette féte si sublime par le but que se proposait mon frére, en la célébrant, avait été le. signal du déchainement de seg ennemis. Tout ce qu’il y avait d’impur et de corrompu dans Je sein de la Convention et hors de la Convention, ‘se ligua contre le vertueux Maximilien. Non seu- lement cette ligue se recruta de beaucoup de-Man. lagnart qui avait constamment combattu avec lui contre les partisans de la royauté, mais elle regut dans ces rangs les débris du parti Girondin et du : "parti Danton. . Un. des plus forts grié& que l’on mit en avant contre mon frére, fut,d’avoir sacrifié Danten. Je ne sais pas si cette accusation est fqndée, .mais tout ce ‘que je sais,.c’est-que mon frére.aimait beaucoup Camille Desmoulins, avec -qujik-avait fait ses. études , et que lorsqu’il apprit,sow, arres- tation et.son incarcération au Luxembourg ,.il se rendit dans eette prison avec l’intention de supr .plier Camille de revenir au véritables principes”