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. J'ai souvent vu le nem.de mon frére -accolé '& ' celyi.de Marat, comme si la maniére dé voir, les sympathies, les actes de ces deux homme fusy sent les mémes, comme sils ensent marehé de conceat. C'est ainsi que l'on met cote a cdte les portraits et lea bustes de Voltaire et de Rousseau, comme gi.ces deux grands éerivains eussent étéide leurs vivant les meillears amis du monde, tandis qwils ne pouvaient se souffrir. Je'ne prétends par rabaisser le méritede’ Marat, niporterjatteintesa la puret¢ deson dévouement et de ees intentions. On osé dire qu'il: était, vendu a l’étranger; mais ne Pa-t-pn spas difde moh frére? Le champ de l’ab- satde.est immense.et saias bornes. N’a-t-or pes dit de Maximilien. Raobespierre quif-avait demandéd 4h. mariage la jeune: fille de Louis XVI? Aprés. une sémblable accusation rien ne doit plus éton- ner ; il faut s'attendre aux plus burlesques, com- me aux plug invraisemblables assertions c’ estle nec plus: yltrr de la sottise.

Je veviens a Marat, et j’ose affirmer « qu "a n’était point agent de étranger, comme on a bien voulu le dire; Marat avait senti vivement: les infamies de l’ancien régime et les miséres du peuple; son’

pas trouvé occasion de le placer dans une autre Par lie de: ces Mémoires. - Ls ae