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lorsque quelques jours aprés'je me rendis ¢hez madame Bonaparte; le concierge m’ayant’ dit qu'elle n’y était point, je me nommai, en Jui di~. sant que madame: Bonaparte elle-méme m’avait’ recomimandé de déelmer men nom , et qu’aussitdt: je serais regae.. « Eb’! mademoiselle, me-répond le concierge d’un ton moitié sec, madame'dit'la. -_ méme chose a tout le monde, et-elle n’y est pour personne.» C’”’était toute linsolence d’ane grande ‘dame de. la cour de Louis XV.

Lorsque Bonaparte fut premier consul on me conseilla de lui demander: une audience. Je n’a-- vais aucunes ressources; depuis la. mort de mes fréres je recevais Vhospitatité de mon respectable et excellentami, M. Mathon, qui avait. été leur ami et qui était d’Arras comme nous. Bonaparte me Fecut parfaitement, me parla de mes fréres eri des termes trés flatteurs, et me dit qu’il était-prét 4 tout faire pour leur sceut °: « Parlez, que vou- | lez-vous ?» me dit-il. Je lui exposai ia: Position ; il me promit de la preridre en ‘considératidn ; en effet, quelques j jours apres i recus le brevet dune - pension de 3,600 francs.

e e ° a e ° * ee ° e r e ry . (1). (1) Ce qu’on va lire ne se raltaché en rien .& oe qni pré& etde et @ ce qui suit; je l’intercale ici parce: que je n’ai

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