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lacha alors sa victime , et prit la fuite 5 tout occu, pés de secourir. mon frére ', hous ne } pensames pas a lui fermer la retraite.

Une autre fois, deux hommes se présgntérent également chez M. Duplay pour parler 4 mon frére, qui était sorti; on leur dit qu’il était absent. Ils Insistérent pour le voir. IL y avait dans leur contenance , dans. leur mine et jusque dans leurs paroles, quelque chose de suspect; tout annengait qu'ils avaient de mauvais desseins 5 on les questionna sur l’objet de leur visite, ils se coupérent, ce qui acheva de nous confirmer dan, Vidée que ces deux hommes n’étaient autre chose que des malfaiteurs qui voulaient assassiner Maxi- milien. Ils dirent qu’ilsavaient absolument besoin de lui parler, et quils reviendraient. Ils revin- rent en effet le lendemain 4 l’heure du diner, nous | étions a table; ils n’entrérent pas ensemble; peut étre’s’étaient-ils donné rendez-vous chez M. Du- play pour exécuter leur crime. Le premier arrivé parut embarassé; il demanda a parler en particu- lier 4 Robespierre ; on lui répondit que son infame projet était. découvert. A ces mots, il g¢ troubla, balbutia quelques paroles, et se retira précipitam- ment. II s’était a peine écoulé quelques minutes | lorsque son compagnon de la veille arriva. On ne lui donna pas le temps de parler , on lui dit- que