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In TRODUCTION.

Les principes sont tout, les hommes ne sont rien; périssent donc mille fois les hommes, pé- rissent les générations, périssent les empires, pourvu que les principes survivent a tous les nau- frages et a toutes les destructions. Partout ou régne le despotisme, et méme partout oi: il s‘est modifié en apparence,: en s’enveloppant de l’hy- pocrite manteau de la manarchie constitution- nelle, |’é égoisme triomphent est assis sur un trdéne d’or, la corruption est une divinité que l’on adore 5. que l’on encense, et aux pieds de laquelle on sacrifie sans pudeur, probité, honneur et vertu. Alors les hommes sont tout, et les prin-