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Mes deux fréres furent élus nembre de la Con: vention nationale par le peuple de Paris. Précé- demment, Maximilien avait été élu par sa section membre de la commune insurrectionnelle, qui remplaga au 10 aodt I’ancienne commune. Jamais il ne présida cette commune insurrectionnelle, Madame de Genlis s’est donc étr angement trompée quand elle a attribué a mon frére un propos eatroce qu'il aurait adressé 4 une dame du Chi- teau, en Pinterrogeant, comme président de la commune. \Je ne me souviens pas de ce propos; mais je me rappelle fort bien avoir lu l'accusation de madame de Genlis contre mon frére, dans une note placée a la fin d’un de ses romans. Si cettte dame auteur n’avait pas été aveuglée par ga haine contre Robespierre (et la haine rend in- juste), elle ne se serait pas hatée de lui attribuer le propos en question; elle aurait pris de plus amples informations sur celui qui Vavait proféré , ear il Pa été réellement , et elle aurait su quit fravait été par Billaud-Varennes; c’est lui. qui présidait la commune insurrectionnelle.

Quoi! mon frére aurait insulté cruellement

(x) Il existe ici une lacune dans les notes que m’a lais=

sees Charlotte Robespierreés LL.