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CHAPITRE viii.


Je perds mon bien le plus précieux.

J’ai eu mille tourments, mais me voici arrivée au moment le plus affreux !…

Ma bonne mère, depuis quelque temps, était souffrante ; à force de supplications, je la décidai à aller consulter un médecin (elle partageait un peu sur le compte de ceux-ci l’opinion de Molière) ; néanmoins nous nous rendîmes chez un de nos compatriotes qui exerçait la médecine à Paris. Nous ne trouvâmes que sa femme et sa belle-mère,