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CHAPITRE II.


Premières inspirations.

Mes maîtres furent donc restreints : je n’eus que les indispensables. Celui que l’on congédia et qui me fit tant de peine fut mon professeur de piano. Je travaillais toujours cet instrument, c’est-à-dire que je composais. Tous les matins je faisais une romance. Un soir, au moment où j’allais me coucher, ma bonne mère me dit : Comme la romance que tu as faite aujourd’hui est jolie. Je ne suis pas de ton avis, lui répondis-je ; il me semble qu’elle