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dinaire pour avertir un autre de continuer et tenir ainsi tout son monde en haleine. Enfin il ne terminoit cet exercice de la lecture qu’après avoir fait rendre compte à plusieurs de ce qui venoit d’être lu.

L’exercice de l’écriture duroit depuis neuf heures jusqu’à dix. Pendant la correction de l’écriture, le sous-Censeur lisoit une figure de la Bible de Royaumont, dont chacun devoit être prêt de rendre compte.

Avant dix heures, les enfans répétoient, dans les Grandes Ecoles, chacun quatre demandes du Catéchisme du diocese. Dans les Moyennes et les Mixtes, chacun trois ; et dans les Petites, chacun deux. La même chose avoit lieu le soir, avant quatre heures, et ainsi toute la semaine ; excepté le mercredi matin, qu’au-lieu de catéchisme on répétoit l’Epître du dimanche suivant ; et le samedi matin, l’Evangile. Les enfans des Petites Ecoles, et les moindres des Moyennes et des Mixtes, n’étoient point obligés à ces deux dernieres répétitions : ceux qui faisoient l’une ou l’autre en étoient récompensés.

Les jours que les enfans entendoient la Messe, on abrégeoit un peu chaque exercice de l’Ecole pour satisfaire à ce devoir.

Depuis dix heures jusqu’à dix heures et demie, et le soir depuis quatre heures jusqu’à quatre heures et demie, les Maîtres faisoient un catéchisme qui étoit une explication du Catéchisme du diocese que les enfans venoient de répéter. Les jours où, au-lieu de répéter le Catéchisme du diocese, on venoit de répéter l’Epitre ou l’Evangile, le catéchisme en étoit également une explication. Et aux jours de fêtes, le catéchisme se faisoit sur la fête. En