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l’Ecriture, ou des SS. Peres. Il étoit libre à chacun de proposer ses objections et ses difficultés au catéchiste, qui y répondoit aussi briévement et solidement qu’il pouvoit. S’il n’étoit pas en état d’y répondre, il prioit le Supérieur, ou, en son absence, le Maître des Novices d’y répondre pour lui. Quand une question étoit mal présentée, ou que la réponse n’étoit pas convenable, le Supérieur, ou tout autre, à son défaut, en faisoit l’observation, et on la reformoit : et cette inexactitude donnoit quelquefois lieu à des observations plus utiles à tous, que n’auroit été la chose dite d’abord exactement. Le catéchisme se terminoit par le récit de quelqu’exemple ou trait d’histoire de l’Ecriture-Sainte ou de l’Histoire Ecclésiastique, propre à appuyer les vérités ou points de morale qu’on y avoit traités.

A sept heures et demie, le souper, avec la lecture d’un chapitre de l’Ecriture-Sainte, et celle de l’Histoire Ecclésiastique, jusqu’à la fin du repas comme à dîner.

Après le souper, la récréation jusqu’à neuf heures, et de la même manière qu’après dîner.

A neuf heures, les Matines, suivies de la Priere du soir, qui étoit terminée par la lecture du premier des deux paragraphes sur lesquels on devoit méditer le lendemain.

Après cette lecture, chacun se retiroit en silence, et alloit se coucher.

Chaque journée ainsi remplie par des exercices si nombreux et si variés, loin d’être ennuyeuse à quiconque avoit bien l’esprit de son état, lui paroissoit au contraire toujours trop courte.

On avoit ordinairement deux congés par se-