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poient jusqu’à huit heures des ouvrages manuels, soit dans la maison soit dans le jardin, tels qu’on les leur marquoit chaque jour.

A huit heures précises, un coup de cloche les avertissoit de se rendre à la salle d’exercice, où on les faisoit épeller et syllaber dans un syllabaire court, excellent et très-méthodique, pour que tous eussent exactement la même maniere. Ensuite on les faisoit lire alternativement jour dans le Nouveau Testament de Sacy, et l’autre dans l’Ancien Testament de Mesengui. Après quelques courtes réflexions sur ce qu’ils avoient lu, on leur enseignoit la Grammaire.

A neuf heures commençoit l’exercice de l’écriture, qui duroit jusqu’à dix heures. Après cet exercice, ils apprenoient tous une même leçon du petit Catéchisme historique que le Maître leur faisoit répéter en commun. Et après le développement qu’il leur en donnoit, on les occupoit de travaux manuels jusqu’à onze heures. Alors ils se rendoient tous à une salle particulière, Où on leur enseignoit le plein-chant jusqu’à onze heures et demie, excepté les mardis et vendredis qu’ils assistoient à la Messe.

Les Maîtres, de retour de leurs Ecoles vers les onze heures, réunis en la salle d’exercice s’y préparoient au catéchisme qu’ils devoient faire le soir leurs Ecoles.

A onze heures et demie l’office de Sexte, suivi de l’examen de conscience, et d’une Priere dressée sur le plan de l’Angelus, pour honorer le mystere de la Rédemption.

Ensuite toute la Communauté se rendoit en silence au réfectoire pour le dîner. La table y