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LE CAPORAL, se fâchant.
Ah ! c’est trop fort ! Un moment, messieurs, que je vérifie ! (À un de ses hommes.) Fleur-d’Amour, approche ta lanterne… (Le soldat se met entre lui et Larose. — A Larose.) Vous d’abord… Je me méfie… (Lisant.) « Permision de dix heures… » C’est juste. (Il la lui rend.)
LANTERNICK, à part riant.
Comment a-t-il fait ? Le gaboral est un fier chocrisse…
LE CAPORAL, à Lanternick.
Et vous ?
LANTERNICK, lui donnant la sienne.
Oh ! moi… Che suis tranquille… comme Baptiste !…
LE CAPORAL, regardant.
Ce n’est pas une permission, ça !
LANTERNICK, gognenardant.
Ca n’osse pas !
LE CAPORAL.
C’est un passe-port… avec signalement.
LANTERNICK.
Comment ?
LE CAPORAL.
Tête de veau !…
LAROSE.
C’est bien ça !
LANTERNICK.
Tête de veau, moi !
LE CAPORAL.
Poitrine de mouton…
LANTERNICK.
Boitrine !…
LE CAPORAL.
Pieds de cochon…
LAROSE.
Il y a identité.