Page:Mélesville et Carmouche - La permission de dix heures.pdf/34

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LANTERNICK, tenant la lettre.

Ah çà !… gomment lui décocher le boulet ?

MADAME JOBIN, à la fenêtre du premier pavillon.

Quelle horreur !… me tromper à ce point !


Scène XV

MADAME JOBIN, à la fenêtre du rez-de-chaussée du premier pavillon, LAROSE, LANTERNICK.
MADAME JOBIN, à part, apercevant Lanternick.

Ah ! Dieu ! ce monstre est encore là !

LAROSE, l’apercevant, à part.

C’est la tante ! (Il recule de quelques pas pour ne pas être vu.)

LANTERNICK, à Larose.

Guoi ?

LAROSE, l’entraînant, à mi-voix et lui montrant la persienne que madame Jobin attire à elle.

Ne dites rien ! Elle est derrière la fenêtre.

LANTERNICK, bas.

La bedite ?

LAROSE, bas.

Oui.

LANTERNICK, bas.

La petite nièze ?

LAROSE, bas en lui donnent un coup dans l’estomac.

Oui !

LANTERNICK, avec joie.

Oh !

LAROSE, lui donnant un autre coup.

Ne dites donc rien ! Vous allez tout gâter !…

LANTERNICK, à Larose.

Elle me recarte !