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336 LE ROMAN

rature française du continent, elle l'a parfois influencée à son' tour '.

[An english niiscellany piesented to D^ FuniivaU ; 1901, pp. 386-392.]

��I. Je ne touche pas ici la question bien plus importante de savoir si des poèmes anglo-normands n'ont pas servi de sources à des poèmes français, question très discutée, comme on sait, à propos des romans de la Table Ronde (M. Fôrster lui-même, l'adversaire déclaré de « l'hypothèse anglo- normande», l'accorde pour le cycle de Tristan). Le fait ne paraît pas douteux pour un roman d'un autre groupe, Poiitus et Sidoine, roman en prose du xive siècle, qui remonte au poème anglo-normand de Horn, pro- bablement à travers un poème français perdu (voyez Romania, XXVI, 468). Il semble de même assuré, grâce aux belles études de M. Stimming (il faut cependant attendre qu'il nous les ait communiquées en entier), que les versions continentales de Bovon de Hamtone aient toutes pour source première un poème anglo-normand.

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