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DE POMPÉI

Se poser sur ton cœur
Pendant l’aimable fête.
Mais, ô mon cher vainqueur,
Réveille-moi bientôt par un souffle de flamme :
Que des mots adorés, que des soupirs alors,
Que des regards divins apprennent à mon âme
Qu’elle vit et qu’un cœur répond à ses transports !
Eveille, éveille-moi, mon compagnon fidèle ;
Tant que la torche brûle au fond de l’urne d’or,
Aimons-nous, et brûlons comme elle ;
Dis-moi que tu m’aimes encor !