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os oaruss. tlécbit leur ame et les rendfavorables, en sorte qu'ils s'empressent de satisfaire nos desirs comme s’ils étaient nos parents. Si nous étions déjà arrivés a l’autel, nous pourrions faire l‘épreuve de tout ce que je viens de·te dire. Car cet homme qui me suitsporte sur ses robustes épaules les matières de ces différentes choses. Mais comme nous avons encore beaucoup de route à faire et que l’ap- préhension du dragon tourmente encore peut-ètre ton esprit, apprends le moyen de ne pas craindre les dards des serpents monstrueux. Fais broyer en poussière un pe- tit fragment d’ophite , et si un serpent vient à te mordre avec ses dents venimcuses, couvres-en la blessure, le re- mède sera infaillible. . xi. ifosrmrs. Si vous voulez calmer des douleurs, buvez du vin dans lequel vous aurez broyé une pierre pure d'ostrite; le ré- sultat en est infaillible : c’est une pierre absolument sem- blable, une pierre bonne contre les vipères, qui, à l'aide > de l’art 'habile de Machaon, rendit sans danger la bles- ” sure dont Pbiloctète souffrait depuis neuf ans. Le iils de Pœan n’espérait plus en être guéri, quoique au fond de son cœur il ledesiràt ardemment. Mais Machaon, instruit dans la médecine 'par son père; prit cette pierre merveil+ leuse, l’appliqua sur la cuisse au lieu de remède, chose étonnante! et renvoya de nouveau au combat contre les Troyens le meurtrier d’Alexandre. Le fils de Priam, sur le point de mourir, ne pouvait se figurer qu’il fût ainsi venu à la bataille avec ses pieds `parfaitement guéris. Le noble héros tua le perlide Paris, d’après l'ordre qu’Hélé- nus donnait aux Grecs, d’amener de Lemnos à Troie le meurtrier infame de son frère. Mais Phébus Apollon donna à celui-ci une véritable pierre d’aimant qui'pou- vait parler, que quelques hommes ont appelée l’ophite sans ame, pierre dure, raboteuse, noire, épaisse. De tous ` W %__.j¤.J