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qu onrnûu. . pleins de malice et de mauvaises pensées. Ils n’ont pas le ” courage de faire quelque grande œuvre digne d'admlra-î tion; un nuage épais ohscurclt leurs cœurs et les empêche de s°avencer dans le pré verdoyant et fertile de la vertu. Mais moi, je me propose de dévoiler à ceux qui m’écou- teront un trésor bien plus précieux que des monceaux d`or; mais il faut un homme laborieux que le travail ne rebute pas; qui éprouve promptement chaque chose, et qui soit encouragé par ceux qui savent. Car Jupiter fou- droyant ne veut pas donner sans peine une heureuse lin aux travaux et aux paroles 1 les coursiers mêmes du Soleil ne peuvent conduire ce dieu rayonnant dans fimmenslté de Véther qu’avec fatigue et pénible sueur. 3 _ · » Auoonenr nes PIERRES. ' _ Je serais bien plus charmé de lleutretîen d’un homme prudent que de la possession de l’or, ce maître de tous les hommes. Un jour que j’allais offrir un sacrifice au Soleil' je rerlcontrai le prudent '1`héodamante , qui revenait il la ville : je lui pris la main et lui parlai en ces termes: c U amil si nulle 'nécessité ne te presse, il nous sera loisible de rentrer demain à la ville : c'est Dieu même qui · tn'; fait te rencontrer il Finstant ou j'allais présenter mes offrandes : viens avec moi, nous eélébrerons ensemble ces sacrifices divins qui doivent plaire à tbusles hommes sa- ges. Le cœur des dieux immortels est rempli de joie .lors- que des hommes de bien leur adressent des offrandes et des prières. Je ne te ferai pas faire une bien longue route, ear tu me vois me rendant à cette montagne voisine qui fait partie de nos champs. Etant jeune homme encore, focal un jour y aller tout seul, et je me mis à poursuivre un couple de perdrix qui m’avait échappé. Chacune d’clIes ayant entendu prononcer son nom s'arréta et reconnut ma voix. J’étendis délicatement la main, mais avant que je pusse les prendre elles senfurrcnt. Moi ,·qui me penehais