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618 LMNTHOLOGIE. disputent l’honneur d'avoir sa cendre. Les poètes ont tou- jours plusieurs patries. c1.. sur smciutou. Je l’ai souvent chanté et je le répéterai encore dans ce tombeau : buvez , avant que votre corps ne soit réduit en poussière. V A cu. sun rr uuu:. Anacréon buvant beaucoup est mort, mais il est mort avec délices: quoique tu ne boives pas, tu n’en descen- dras pas moins dans les enfers. cui. nn cirnmioun. ' Sur son père. Qui que tu sois qui passes auprès de mon sépulcre, apprends que je suis fils et père de Callimaque de Cyrène. C.onnais·les tous les deux :l’un commanda autrefois les armées de sa patrie; l’autre tit entendre des chants supé- rieurs à l’envie. Ne t'en étonne pas; ceux que les Muses ont vus encore enfants d’un œil bienveillant, elles les aiment encore quand les années ont blanchi leurs fronts. I crm. sun mous. _ D'Antipster. i Ibycus , des brigands te tuèrent t'ayant rencontré sur le rivage inhospitalier d’une ile. Mais tu n’inv0quas pas en vain une troupe de grues qui traversaient en criant les nuages , et qui furent les témoins de ta triste mort. Race de voleurs toujours avides .du gain , que n`avez—v0us re- douté la colère des dieux}? (Egiste lui—méme, qui autre- ` ment avait tué un poete, n’a pu échapper aux yeux des noires Euménides. cmv. son sumo. . ` Ce tombeau renferme le corps et porte le nom de A l i....- ,