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- Y n EXTRAIN. 505 » LIIXVIII. sun mt VRILLAM. D'un inconnu. Je me nomme Denys de Tharse, et je repose en ces lieux après soixante années ! Je ne me suis jamais marié; plût à Dieu que mon père eût fait de même! _ Lxxxix. A nes Lsnounznns. D'un inconnu. La terre manque-t·elle donc à vos charrues, ô labou- ' reurs! que vos bœufs ouvrent des sillons sur des tombes! ` Quel avantage y trouvez-vous? Et quel froment de meil- leure qualité tirerez-vous de la cendre plutôt que de ln z terre? Vous ne vivrez pas toujours, et un autre à son tour . labourern sur vos corps; il jettera, comme vous le faites aujourdhui, la semence sur des tombes. xc. son um: reims. . De Léonidas. 0 femme! comment t’appelles-tu, toi qui reposes sous _ cette colonne de marbre de Paros? — Prexo Callitelîs. — D’où es—tu?—De Samos. ——Qui t’a ensevelie ?—Théocrite, à qui mes parents m’av1i0nt louée. — De quoi es-tu ‘ morte ? — D’une couche. —— Quel âge avais-tu ? ——Vingt— deux ans. — As-tu laissé des enfants? — Oui, j’ai laissé mon petit Callitelis âgé de trois ans à peine. - Qn’il vive pour toi et qu'il arrive à une longue vieillesse! --· Merci. etranger, et que ln fortune te comble de toutes ses fn- 70\ll'6I · xcx. D•AGATHIAS Scnotssricus. · Bur sa mère enterrée à Brmwe. Passant, pourquoi pleures-tu? 2- Je pleure sur tn. i mort. -—- Snis—tu qui je suis? -~ Non, et cependant je trouve ta mort bien triste; qui es-tudonoï -·- Périclén.— 48