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532 sruàslus. Je conibattals chaque jour , et la terre était arrosée dela sueur de mes membres. A Les larmes qui coulaient de mes yeux durant chaque nuit inondaient ma couche. Tous les temples construits pour ton culte, Dieu puis- sant, je les ai visités. · Je m’inclinais en suppllant, et je baignais le sol de lues tueurs : pour que mon voyage ne fut pas inutile j’implo- rais tous les Esprits immortels, les ministres qui protègent les fécondcs régions de la Thrace et qui de Yautre côté au continent protégeant los champs clialcédoniens et que tu as couronnés, Dieu puissant, de l’auréole angélique, pour les faire tes ministres sacrés. Ces êtres bienheureux ont écouté mes prières; ils m’oht aide et soulagé dans mes maux. I . Ma vie était triste alors, parceque ma patrie gémissait · tous Ibppression; mais tu ras àllranchie de son deuil, 6 Souverain du monde, qui ne connais pas de vieillesse! Mon ame était abattue; mes membres ètzueht languis- sauts : tu as suscité near vigueur; tu as inspiré à ma pau~ vie aine une force notivellei Tu as comblé tous mes vœux en mettant un ternieà nie! fatigues : Dieu puissant, après de longues peines, tu ufas accordé le repos. Pour le souvenir de tes bienfaits que je garde dans mon cœur, pour les maux cruels que mon ame a soutferts, conserve longtemps tes faveurs aux habitants de la Libye. Je t’en supplîel aennermei une vie exempte de dou- ' leurs : éloigne de moi les fatigues, les maladies, les soucis rongeurs. Répands sur ton fldèle serviteur les îlots de la vie intel- lectuelle : ne münenae point des richesses terrestres, afin que je puisse m’elevei· jusqu’aux choses divines; ne per— mets pas à la triste pauvreté de s’attacher à ma demeuré, et d’abattre vers la terre les pensées de mon ame. La richesse et Ia pauvreté nous courbent également vers