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» IDYLLES. , ` 456 ” pour toute sorte d’ouvrages et d’employe1· une main étrangère. Façonne t0i·même ta flûte; tu le peux aisément. .‘· ‘ Que l’Amour appelle les Muses , que les Muses accom- ‘ pagnent l’Amour; que les Muses me donnent au gré de mes desirs un chant mélodieux, le plus agréable de tous les remèdes. q x1. r , Une goutte d’eau qui tombe incessamment, creuse, dit le proverbe , jusqu’à la pierre elle-même. xu. Je dirîgerai ma route vers le penchant de cette colline “ en soupirant sur ce sable aride, sur ce rivage désert, et en tachant de tlécbir l’insensible Galatée. La douce espérance me suivra jusque dans la vieillesse la plus · avancée. ' l ' ` xui. A Ne me laisse pas sans récompense; Apollon a souvent · accordé pour prixle don de chanter. L'honneur porte » les ouvrages à leurplus haute perfection. ` xxv. ` · ‘ La beauté sied bien aux femmes, et la force aux bom- mes. , « _ xv. i — Epithalame d’Aehil|e et de Déidnmlc. MYRSON, LYCIDAS. nvnsou. _i ' Voudrais-tu_ bien me chanter , ô Lycidas! un air sicilien, doux, harmonieux, tendre, érotique, semblable à celui que le cyclope Polyphème chanta jadis à Galatée sur le rivage de la mer? .