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un ~ rnsrsos. Moschus vécut dans la mt clnqusutmslxleme olytnpisde, sous le règne de Ptolémée--Phllométor, environ cent quatre-vingts ans avant'Jésus»Christ; ll fut l’èlévc et l’am`i de Bien de Smyrne · _ Ceux de ses écrits qui nous ont été conservés ont toujours été imprimés avec les poésies de Bien, et ces deux aimables poêles, amis pendant leur vie, n’ont pas été séparés apres leur mort. Ils ont eu aussi les mêmes hommes pour éditeurs et pour tra-• docteurs. Nous ne savons rien sur la vie ni sur la mort de Moschus; il nous reste de lui quatre grands morceaux et quelques petites pièces; les premières sont : i=· Éror drapétés , l'Amour fugitif, en vingt-neuf vers. i L’Amour s’étant échappe, Venus promet une récompense à ceux quile lui omèneroot, et faît le portrait de cet enfant plein de ma- lice, atin que ceux qui le rencontreront ne puissent le mécon- naître. ` 2·> Europé, Europe, ou l’Enlèvement d’Europs, en cent soixante-un vers, morceau plein de grace, renfermant des ta- bleaux charmants, et qui serait digne des plus beaux siècles de la littérature grecque, si l’e1position n’était trop longue. B·• Epilaphios Bionos, Chant fîmébrs sn Vlooimsur de Bion. en cent trente-trois vers. Lepoëte nous fait voir la nature entière plongée dans le deuil par la mort de Bion. Ce poème est de la plus grande élégance, mais surchargé d’images. On peut lui re- _ procher re que Walckenaer appelait slsgcmtiasimum luamrism. P Niagara gund Emkldous, Dlégare, épouse d’HdrcuIr, frag- ment de cent vingt-cinq vers. (Fest un dialogue entre la mére d’Hercule et son épouse. La scene est à Tyrinthe, et Pépoque ou le dialogue est censé avoir lieu tombe dans une de ces ab- sences forcées que fait Hercule pour exécuter les commande- ments d'Eurysthée. Les deux femmes plaignent leur propre sort et celui d’uu tils et d’un époux chéri. Ge fragment renferme moins d’images et d’ornements que le petit nombre d'ouvrages » de Moschu qui nous —a été conservé; il est au contraire d‘u.ne simplicité qui rappelle Pancienne épopée et qui est relevée par une véritable sensibilité'. _ ` ' Sehoell, Histoire de Ia llttéroture grecque profane, tr Ill, pt ns. «®¤ . im È