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iv. épitaphe d'Eusthénès le physionomiste.

Ci-git Eusthénès, cet habile physionomiste qui savait lire dans les yeux les pensées des hommes. Des mains amies lui ont creusé une honorable sépulture sur un sol étranger. Il était chéri des poètes , et quoique prive des dons de la fortune, Eusthénès eut des amis.

v. épitaphe d'Eurymedon.

C’est à la fleur de l'âge, ô Eurymédon ! que la mort t‘a ouvert un tombeau, et tu laisses après toi un fils encore enfant. Mais à toi le séjour des justes ; à ton fils l'amour de ses concitoyens, qui se rappelleront longtemps encore les vertus de son père.

vi. pour le même.

Passant, je veux savoir si tu honores les gens de bien, ou si, méchant toi-même, tu les confonds avec les méchants. Dis avec moi: « Honneur à ce tombeau ! il ne pèse point sur la tête du vertueux Eurymédon. »

vii. épitaphe de Clita,

Nourrice de Midéus.

Le jeune Midéus a élevé sur ce chemin un tombeau à sa nourrice et y a gravé ces mots: « Tombeau de Clita. » Cette femme sera ainsi récompensée d’avoir nourri cet enfant. Aujourd’hui, oui, aujourd'hui encore on l'appelle la bonne.

viii. épitaphe d’Hipponax.

Ci-gît le poete Hipponax. Méchant, n’approche point de son tombeau; honnete homme, ills de parents vertueux, repose-toi sans crainte , dors même sur sa tombe si cela te plaît.