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tis rniiocnrrn. tés dont le courroux `a tiré ces monstres de leur antre sauvage pour dévorer ce jeune enfant. Un jour viendra _ ou le loup affamé, voyant le faon timide couché dans sa ' tanière , n’osera lui faire de mal. ' a Maintenant, reine auguste, il faut tout préparer. Or- _ donnez que le feu soit conservé sous la cendre; prenez les branches desséchées d’aspalathe, de paliure , d’achar— dus jouet perpétuel des vents, et au milieu de la nuit. prochaine, à l'heure même ou ces serpentsvoulaient dé· vorer votre fils, que leurs dépouilles soient livrées aux flammes de ce bûcher. Qu'au lever de l’aurore, une de vos esclaves en recueille les cendres, monte sur un roc escarpé, les jette dans le fleuve, qui les portera bientôt loin de votre patrie , et qu’eile revienne sans toumer la tète. ,« Mais, avant tout, puriüez ce palais par le soufre; , prenez ensuite un vase couronné de vert feuillage, et faites, selon les rits accoutumés, une aspersion d’eau pure mêlée avec le sel; enfin immolez un porc mâle au maître du tonnerre, aün qu’il vous accorde de triompher sur vos ennemis. » Telles furent les paroles du sage Tirésias , qui, malgré le le faix des années, remonte légèrementsur s0n·char d’i— voire. Cependant le jeune Hercule, toujours regardé comme - le fils d’Amphitryon , croissait sous les yeux de sa mère , tel qu’un jeune arbre dans un verger. Le vieux Linus, fils d'Apoll0n, mentor vigilant, héros infatigableglui donna la science des lettres; Eurytus, héritier des immenses do- maines de ses pères, lui apprit à tendre un arc et à diriger vers le but une tlèche assurée; Eumoolpus, fils de Phi- lammonide , forma sa voix brillante et conduisit ses doigts · ` sur les cordes de la lyre. Cet art d'entrelacer ses jambes dans les jambes d'un vigoureux adversaire, qu’inventa la souplesse des lutteurs · argiens pour terrasser un rival, les ruses du pugilat , les