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!DYLU¤`ô· M5 victime attachée à rentrée de sa maison ; il la voit, et n’ou est point ému. A l’aspect de ce cadavre, aucune larme ne _ séchappe de ses yeux , et il souille par le contact impur de ce corps inanimé les vêtements qui emhellissent sa jeunesse. Il court au gymnase et veut se plonger dans le bain auprès du dieu qu’il vient doutrager. La statue de l’Amour, placée sur un piédestal de marl bre, dominait sur les eaux; elle se détache et tombe sur ' le barbare enfant. Son sang vermeil coula, et on tenten- dit crier du fond de l’eau : ' « Amants, vivez heureux; Pinsensible n'est plus: ai- mez quand on vous aime... Un dieu sait punir les îngrats n XXIVZENFANCE D’HERCULB. ` llennle, i peine Agé de dix noir, étoule deux nement: que Junon nul envoyés pour le faire périr dans son berceau. Menthe consulte sur 00 prodige le devin Tirésiasa tluî lui prédit la gloire future du jwlw hér0|· - instituteurs d’tlercuIc. Alcmène , fille de Midée , ayant lavé et allaité ses deux fils, Hercule, âgé de dix mois, et Ipbiclus, plus jeune d’une nuit, les coucha sur un bouclier d’airain, armure brillante dont Amphitryon vainqueur avait dépouillé Ptérélaâ tombé sous ses coups. Elle les caressa tour à tour en leur adressant ces tendres paroles: « Dormez, mes enfants , dormez d’uh Sommeil tran- quille suivi d'un doux réveil; dormez, délices de mon ame; couple aimable , dormez; que rien ne trouble votre repos. Vous vous endormez heureux, heureux revoyez l‘aurore, » Elle dit, berca doucement le vaste bouclier , et le som-· , meil s’empara des jeunes enfants. La nuit avait déja fourni la moitié de sa carrière ,, u l’0urse était à son déclin, et près d'elle Orion montrait » ses larges épaules, quand Yimpitoyable Junon envoie l l