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M2 Tflsïooairr. leurs épaules. Le frère d’ldas afavanoe vers le lieu du combat en frappant de sa lance les bords de son bouclier; Piutrépide Castor brandit la sienne ; les panaches se balan- cent au Qté des vents. Ifabord les deux rivaux se mesu-· rent des yeux , chacun cherche le défautde la cuirasse de Sen ennemi? Inaisla pointe de leurs lances, frappant l'im·· l pênêtrahle bouclier, se brise avant d'av0ir fait aucune blessure. Soudain, altérés de sang. tous les deux. sans donner de trêve à leur fureur, tirent leurs épées. Castor tombe à coups redoublés sur le largo bouclier et le cas. que à aigrette de son rival· Lyuoée au regard PBFQÃUÈ frappe aussi avec ragesur le bouclier du fils de Jupiter, et du tranchant de son épée fait voler au loin son rouge panache. Déja il dirige la pointe de son épée contre son _ genou gauche; mais Castor retire le pied et lui mutile les , doigts. Lyncée blessé laisse tomber son arme et seufuit au tombeau de son père, d’où le brave ldal. Biais triste·· ment, contemplait le combat des deux cousins! Le fils de Tyndare s’élance après lui, l’atteint et lui plonge dans le sein sa formidable épée. L’humide acier déûhire les en-. trailles de Lyncée; il ohancèle, tombe, et le sommeil de la mort presse ses paupières. Uinconsolable Laocoosa ne vit pas même un de ses fils revenir sous le toit paternel et achever un hymen qu'elle fût aitpromis. , _ Déja Idas arrache la colonne qui s’élève sur le tümllôûll ¢l'Aphoréus, il va la lancer contre le meurtrier de son frère; mais Jupiter veille sur les jours de son fils : le marbre échappe aux mains d’ldas , que dévore aussitot la foudre du roi des cieux. Tel est le sort réservé au témé- raire qui osera se mesurer avec les fils de Tyndarc, ces v enfants redoutés d’un père plus redoutable encore. i Salut, fils do Leda; accordez à mes hymnes une gloire immortelle, Toujours les poëtes furent chers aux Tynda— rides, à Hélène, à ces héros qui, pour venger Ménélas, mirent iliou au rendra. 0 princes chers aux mortels! il a ii-. , , i