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' ·` mrmas. ' lot s’avancent dans ces contrées solitaires. Tandis qu’ils con- sidèrent la vaste et sombre foret qui couronne la monta- gne, ils découvrent sous une roche escarpée une source abondante : ’eau pure et limpide laisse voir son sol par- seméje ’ ux dont Péclat égale le cristal et l’argent;| auprès, croissent le pin altier, le peuplier blanc, le vert platane, le cyprès toull'u;` et ces (leurs odorantes dont la terre s’émallle` sur la lin du printemps, et que chêrit Findusttieuse abeille. Là, seul, sans.autre toit que le ciel, habitait un auda- cieux mortel, au farouche regard, aux oreilles meurtries sous les coups du ceste; sa vaste poitrine s‘élcvait en s’arrondissant comme un globe, et son large dos était re- vêtu d’une peau plus dure que le fer; on eût dit un colosse forgé sous le marteau. Sur soir bras nerveux, à Textrémîté de l’épaule, se prorlonçaient des muscles goureux : tels ces cailloux qu’un torrent a arrondis en les 4 roulant dans ses flots. La dépouille d’un lion couvrait ses épaules et descendait jusqu’à terre. ` · L`intrépide Pollux le premier lui adresse la parole. · 'POLLUX; . Salut, étranger. Quel peuple habite ces contrées? ‘ mrcus. _ Pourquoi salut? quand je vois des hommes que je ne

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.ro¢.1.m:. Ne crains rien; je suis juste et fils de parentsvertneux. ` Amcus. A Moi, craindre? ce n’est pas à toi à me l'apprendre. _ · rorwx. _ · —· Flu es vain, imscible et farouche; · — · aurons; , . ~ ‘ tc suis tclqne tu voîsj dailleurs le terreqoc jefoirle ` n`cst point lu tienne. · ‘

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