Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/418

Cette page n’a pas encore été corrigée

tot THÈOGIWIE. A prenne bien, et leur pauvreté leur était chère; ils nlvaient pas un seul voisin , mais de tous cotés la mer battait de ses flots murmurantsleur modeste cabane. . Le char de Phébé n'avait point encore fourni la moitié de sa course quand le travail réveilla ces pécheurs. lis chassant le sommeil de leurs paupières, et commencent cet entretien dont la nature seule faisait les frais. A ssrusmos. , Ami, ilsnous trompent sans doute ceux qui disent que les nuits sont plus courtes Fete, cette saison que Jupiter enrichit de longs jours. J’ai déja vu mille songes, et Vous- rore ne paraît pas. Me trompéyje Y Que signilîe cela'! La nuit serait-elle plus l0l\§\I¤ (UW. Tordinaire T cms. Asphalion , tu accuses la gracieuse saison de Tété? Le temps ne change point ainsi à son gré: le souci qui trou- . ble ton repos a pour toi prolongé la nuit. A Asvninnou. Sais—tu expliquer les songes?J‘en ai en cette nuit d’ex- cellents; je ne veux pas te priver du plaisir qu"ils m’0nt causé : puisque la pêche est commune entre nous, que les songes le soient aussi. Tu es le premier homme pour le hon sens, et le meilleurinterprètedes pages, e'est un seu droit. D’aiIleurs nous avons du loisir; car que faire, wus chés sur un lit de feuillage , près des flots, sans dormir? 4 La lampe du Prytanée veille encore; là du moins l’huilo ne manque pas. 4 cms. ` Dis-moi ton songe, racontes-en toutes les circon- stances. ssrxnuou. Hier, quand je fus endormi accable des fatigues de la pêche, apres un léger repas (tu t'en souviens , nous sou- pàmes sobrement et très·tard) , je crus me voir assis sur un rocher d'où j’épiais les poissons en agitent la trom- peuse amorce attachée à ma ligne. Un poisson des plus i