Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/408

Cette page n’a pas encore été corrigée

léges-ennemis4·qu’ils cultivent encore leurs champs couverts de verdure; que des milliers de brebis bèlent comme autrefois dans nos gras pâturages, et que de nombreux trpupeaux de bœufs; retournant ensemble le soir à l’éta- ble, pressent la marche trop lente du voyageur. Oui, puisse la charrue ouvrir des sillons nouveaux quand chante ’ la cigale oisive sur la cime des arbres en observant les bergers qui lui tendent des piégesl Puisse l’:-araignée couvrir de ses frèles tissus les armes meurtrières, et le nom même de la guerre s’éteindre dans un long oubli! `

Vous, poetes , portez l’honneur d’Hiéron au—delâ des mers de Scythie et jusqu’aux lieux ou l’illustre Sémiramis cimenta par le bitume onctueux les vastes remparts de, t Babylone. Le premier je préluderai à ces glorieux concerts; vous que protégentles filles de Jupiter, réunissez vos voix ames accents, et tous ensemble célébrons et la nymphe Aréthuse, et la belle Sicile, et les victoires d’Hiéron. l

Divinités qu’honora Etéocle, vous qui aimez Orchomène que fonda Minyas, jadis si détestin par les Thébains, 6 . · Gracesl faites-moi chérir ma solitude; mais si quelqu’un . m’invite et sait m’apprécier, je me rendrai avec confiance vers lui, accompagné desneuf Sœurs, ou je reste chez moi.

O Graces 1 ne me quittez jamais; sans vous, quels biens olïriraient des douceurs au mortel? A

XVII. ÉLOGE DE PTOLÉMÉE.

Éloge de Ptolémée Philadelphe, fils de Ptolémée Lagus et de Bérénice, dont le poëte fait remonter l’origine à Hercule. Bonheur des sujets de ce prince ; sa munificence envers les dieux et les poètes. Théocrite y joint en peu de mots l’éloge d’Arsinoé, sœur et épouse de Ptolémée.


Muses, que Jupiter soit le principe et la fin de nos chants ! Jupiter, le plus grand des dieux que nous puissions célébrer. Parmi les mortels, chantons Ptolémée ; que Ptolémée, le plus grand des héros, soit au début et à la fin des nos vers,.