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I . . son ruüocrurs. . « Au-dessous est un lit pour Vénus; le bel Adonis oc- » cupe Feutre, Adonis époux à dix-huit printemps; ses baisers ne piquent point, à peine ses lèvres se durent d’un tendre duvet: Vénus; rêiouimoi devoir un tel _ époux! « Quand, au lever de Fanrore, la terre demain sera N · encore mouillée de rosée. nous irons toutes ensemble le 3 porter avec pompe sur les bords des îlots éeumants, et, i les cheveux épars, la robe tlottante, le sein decouvert, ” nous ent0l1neI‘0·nS Fhymne solennel : * p «'l`0i seul, 6 Adonis! toi seul des demi-dieux, obtins Pinsigne don de passer du Ténare au séjour des vivants. lls n‘ont point eu cet honneur le lier Agamemnon ;Ajax, . au cœur bouillant; Hector, le plus illnstltë des vingt iils djllécuhe; Patroele; Pyrrhus, heureux vainqueur tin Troie; ni, avant eux, les Lapithes, les enfants de Bouca-

  • lion, de Pélops; ¤a—·

‘ \ ti%egqne : tous ont subi la loi commune des mortels, « 0 Adonis! sois-nous propice maintenant et toujours. p Nos cœurs se sontréjouis de ton arrivée; fais qu’ils se réjouissent encore à ton retour. » conso. Praxinoé, quel chant! Femme heureuse! Oh! oui, heu, reuse de son admirable talent! Quelle voix mélodienseln. Mais il est temps de partir sniodidas est àjeun, et, quand il a faim, malheur à qui l’aborde! Adieu, bel Adonis! viens encore quand Phébus aura [ini son cours, viens apporter la joie et le bonheur.