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ass rniàocnirs. riuxmot. Eunoapde l'eau. Qu’elle est lente! Le chat veut se re- poser mollement. Remue-toi doncl Yite de l’eau; c’est de l’eau qu’il me faut d‘abord. Avec quelle grace elle l’apportel Allons, verse; mais, maladroite, pas si fort. Malheureuse , vois comme ma robe est trempée. C’est assez; je suis lavée comme il plalt aux dieux. La clef de cette armoire T Donne-la—moi. . A ` · conco. Cette robe à longs plis te. sied à merveille, Praxinoé. Dis-moi , qu’en vaut l’étoffe T Pnsxiuot. ‘ Je t’en prie, ue m’en parle pas, Gorgo; une ou deux mines d’argent fin, peut—étre plus encore, sans la brode- rie, qui m`a coûté un travail infini. , coiico. . Du moins, tu dois être contente. · rnsxmot. ' ll est vrai. Mon manteau et mon voile , place-les avec goût. Je ne t’emmène pas, mon fils; il y a des loups, et les _ chevaux mordent les petits enfants. Pleure tant que tu voudras, je ne veux pas te faire estropier. Partons. Holàl nourrice, fais jouer l’enfant, appelle le chien et ferme la porte. ‘ Grands dieux! quelle foule! Comment traverser? c’est , une vraie fourmilière. , b ( 0 Ptolémée ! depuis que ton père s'est élevé au rang des dieux, que de bienfaits tu verses sur nous! Le voyageur aujourd’hui marche en sûreté, sans craindre de hardis fripons, de vrais Egyptiens. Comme auparavant manœu- vraient ces hommes exercés à la ruse, tous de la même trempe, tous d'intelligence! . Ma chère Gorgo, qu’allons-nous devenir? ce cheval se cabre! qu’il est rétifl... Sotte Eunoa, veux4tu reculer!... Il va tuer son maitre !... Tai bien fait de laisser mon fils à la maison. -